- aquosité
-
• 1314; bas lat. aquositas → aqueux♦ Didact. État de ce qui est aqueux. ⊗ CONTR. Siccité.Contraires :- siccité⇒AQUOSITÉ, subst. fém.Fait d'être aqueux; p. ext. excès de teneur en eau :• Aquosité ou pléthore aqueuse. L'aquosité, dans les végétaux, résulte d'une surabondance d'eau qui gonfle et pénètre tellement tout leur tissu, qu'ils perdent une partie de leur saveur; de cette disposition, si elle est générale, résultent de graves inconvénients; les graines mûrissent mal, se gardent peu : les fruits produisent des maladies.GÉRARDIN DE MIRECOURT, Suppl. au dict. raisonné de bot., 1817.PRONONC. — 1. Forme phon. :[akozite]. 2. Hist. — BESCH. 1845 transcrit : a-ku-o-zi-té. Mais pour MART. Comment prononce 1913, p. 290, -quo- se prononce toujours co.ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1314 méd. « élément contenant de l'eau, matière aqueuse » (MONDEVILLE, Chirurgie, 801 ds R. belge Philol. Hist., t. 44, p. 387 : Si comme aucune aquosité clere ou rouge, ausi com laveure de char) — 1611 (COTGR.); 2. repris au XIXe s. : 1817 bot., supra; 1838 terme gén. (Ac. Compl. 1842).1 empr. au lat. aquositas terme méd. (CAELIUS AURELIANUS, Acut., 2, 35, 185 ds TLL s.v., 381, 20); fréquent dans cet emploi en lat. médiév.; 2 emplois mod. prob. d'apr. la corrélation de couples comme visqueux/viscosité, calleux/callosité, etc.; cf. cependant en lat. médiév. aquositas sanguinis (1256-60, ALBERT LE GRAND, Animal., 3, 145 ds Mittellat. W. s.v., 849, 19).BBG. — CHESN. 1857. — Méd. Biol. t. 1 1970.aquosité [akozite] n. f.ÉTYM. 1314; bas lat. aquositas, de aquosus. → Aqueux.❖b Liquide aqueux.0 Certaines aquosités qui sortent pendant leur grossesse.2 (XIXe). Didact., rare. État de ce qui est aqueux. || La cuisson au four réduit l'aquosité de ce légume.❖CONTR. Siccité.
Encyclopédie Universelle. 2012.